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Après les succès du percutant Blue Lights (extrait de son premier album Lost and Found et de Be Honest en featuring avec Burna Boy), Jorja Smith revient un nouvel album 'Be Right Back' (nouveau projet de 8 titres) inclus 'Addicted' et 'Gone'. Ce nouvel opus est un EP 8 titres proposé en édition CD digipack 3 volets.

Septième album de la belle Norah Jones. Son titre « Begin again », composé de 7 chansons toutes harmonisées par la chanteuse entre 2018 et 2019, certaines en collaboration avec Jeff Tweedy ou encore Thomas Bartlett. Nous avons d’ailleurs pu avoir un petit aperçu du contenu avec « Just a little bit », single révélé sur la chaine YouTube de Norah Jones le 21 février dernier. Signée chez Blue Note cette compilation est le premier album de l’artiste depuis 2016. « Je me suis sentie inspirée pour enregistrer et essayer des choses différentes » dit la chanteuse à propos de ce nouveau disque.

Aussi bien inspirée par sa découverte du courant brésilien Tropicalia des 70's de Milton Nascimento, que par l'emporwerment de groupes tels que Destiny's Child, Lianne La Havas nous revient avec un nouvel album aussi délicat que puissant. La chanteuse, songwriteuse et musicienne neo-soul londonienne a déjà à son actif un EP ""Lost and Found"", ainsi que deux albums à l'accueil dithyrambique (""Is your love big enough"" et ""Blood"" en 2015) qui lui ont valu de prestigieuses nominations : Grammys, Brits, Mercury music prize, Ivor Novello awards... Remarquée par ses incroyables prestations scéniques, parfois intimistes, ou plus récemment en ouverture de Coldplay, Lianne La Havas nous invite aujourd'hui au plus proche de son univers avec ce nouvel opus éponyme.

L'objectif derrière ce projet est de donner une voix aux "vies noires" (Black lives) et d'écouter ce qu'elles ont à dire en 2021-2022. Stefany Calembert, productrice, explique : "J'ai été témoin de racisme toute ma vie et j'ai souvent été profondément troublée par l'air de supériorité et l'hypocrisie des blancs. Même ceux qui ne sont pas racistes se sentent généralement mal à l'aise de discuter la question du racisme, qui reste un sujet très tabou et un mal social que nous nions en grande partie. En tant que personne blanche, je voulais faire ce projet pour ouvrir un dialogue sur ce problème mondial. Trop souvent, la communauté noire est livrée à elle-même, mais nous devons tous prendre conscience de la réalité quotidienne du racisme et de l'injustice et la douleur qu'il inflige. Amplifions la voix des vies noires (Black lives) dans toutes les parties du monde, à travers les générations et les divers styles musicaux. Remontons le moral des gens et donnons de la force à ceux qui sont confrontés aux inégalités raciales. Mettons en relation les artistes, les auditeurs, les associations, car plus nous sommes nombreux, plus nous aurons de puissance pour changer les choses."

Le saxophoniste, compositeur, philosophe et auteur Shabaka Hutchings signe son retour avec Black To The Future, le quatrième album de Sons of Kemet. Black To The Future est musicalement plus ambitieux des albums de Sons of Kemet. De prestigieux invités viennent prêter main forte au noyau fort du groupe fer de lance de la scène jazz londonienne, constitué de Theon Cross (tuba), Edward Wakili-Hick (percussions) et Tom Skinner (percussions). L’album débute comme il se termine, par une déclaration où voix et musique s’unissent pour exprimer toute la rage et la frustration nées de la mort de George Floyd et les manifestations BLM qui ont suivi. L’album puise dans son for intérieur, s’aventurant dans des explorations introspectives - en recherchant des cosmologies oubliées et de nouvelles façons d’exister.

« Blackbird » est donc le dernier album studio du groupe Fat Freddy’s Drop. Au total 60 minutes de pure musique, composée de neuf titres écrits et enregistrés à Bays, propre studio du groupe, ancienne usine de pressage vinyle et église apostolique. « Blackbird est plus fidèle à la philosophie musicale de FFD que tout ce que nous avons fait jusqu’à maintenant », déclare Chopper Reeds (le saxophone du groupe). Le premier titre « Blackbird » nous donne vraiment un superbe aperçu de cet album. Long de plus de 9 minutes, tout y est : Une petite dose de mélodica, un clavier psyché, une guitare un peu old-school pour un son plus Roots, des cuivres (trompette, trombone) pour une note de Jazz, saxophone à, saupoudré de la superbe voix du chanteur Joe Dukie alias Dallas Tamaira. Sur « Russia », le toast du chanteur tellement dynamique vous fera danser sur le dancefloor, ainsi que « Clean The House » et vous vous envolerez sur « Bones » avec les chœurs. « Soldier » sonde les profondeurs sonores notamment grâce au mélodica, instrument emblématique du Dub. Plus funk que les autres morceaux, le titre « Never Moving » est vraiment réussi et monte en puissance très rapidemment. Enfin, le dernier voyage se nomme « Bohannon », une version instrumentale groovante à 10 000 % !!

Les percussions sont l’arbre du nouveau projet de Camille Bertault, où s’entremêlent des mondes qui n’ont pas l’habitude d’être associés : chanson, jazz, improvisation, théâtre, poésie, slam, et quelques textures électro. Douée d’un sens aigu du rythme, d’une justesse infaillible, d’un phrasé sensuel et rieur, forte d’une culture jazz et classique à laquelle se mêlent ses talents de composition, Camille Bertault est une des artistes les plus talentueuses de la scène actuelle. (Jazz sous les pommiers)

Contient : Born to play guitar. - Wear you out. - Back up mama. - Too late. - Whiskey, beer & wine. - Kiss me quick. - Crying out of one eye. - (Baby) You got what it takes. - Turn me wild. - Crazy world. - Smarter than I was. - Thick like Mississippi Mud. - Flesh & bone (Dedicated to B.B. King). - Come back Muddy.

Breathe capture la légende de l'orgue Hammond B-3, le Dr Lonnie Smith, lors de son 75e anniversaire au Jazz Standard de New York en 2017, la même semaine de l’enregistrement de son album en trio acclamé « All In My Mind ». Ce soir-là, le docteur est monté sur scène avec un line-up élargi comprenant Jonathan Kreisberg à la guitare, Johnathan Blake à la batterie, John Ellis au saxophone ténor, Jason Marshall au saxophone baryton, Sean Jones à la trompette et Robin Eubanks au trombone. Deux autres titres studio qui introduisent et clôturent l'album présentent la collaboration unique entre Doc et Iggy Pop, dont une sublime reprise du tube de 1966 de Donovan "Sunshine Superman".

Ce 17ème album est à la hauteur des ambitions d'Ibrahim Maalouf. Le célèbre trompettiste a invité des artistes tels que le crooner Gregory Porter, le légendaire groupe de rap américain De La Soul, l'icône pop anglaise JP Cooper, Erick the Architect (le leader charismatique du groupe Flatbush Zombies) ou encore le nouveau Mozart du rap US, D Smoke. Un disque qui rayonne également par la présence du chanteur et guitariste français -M-, du phénomène cubain Cimafunk, de la nouvelle sensation de la Nouvelle Orléans Tank and the Bangas, de la protégée de Quincy Jones, Sheléa Frazier ou encore du nouveau talent Alemeda récemment signée chez TDE, le label historique de Kendrick Lamar. Enfin, Ibrahim Maalouf a convié des icônes de la pop culture telles que Sharon Stone et Charlie Chaplin.

Excursions. - Eleventh hour. - Kofifi blue. - Chisa. - Song for aggerey. - The Stride. - The Call. - African marketplace. - Joan-Cape Town flower. - Maraba blue. - Monk in Harlem

En duo avec Léo Jassef, le clarinettiste Yom poursuit sa quête de nouvelles contrées musicales dans “Celebration”, un album intimiste en forme de retour aux sources (France Musique).

Cheat Codes marque le retour de Danger Mouse. Cet album avec Black Thought réuni les plus grands du hip hop : Joey BadaSS, ASAP Rocky, Michael Kiwanuka, MF Doom, Run the Jewels...

Cinquième album du guitariste français, auréolé de 36 prix internationaux, et qui, tout en poursuivant sa brillante carrière dans de nombreux pays autour du monde, s'impose maintenant en chef de file en France. A travers Cities, Thibault Cauvin évoque en musique et en compagnie d'invités prestigieux des villes autour du monde qui lui tiennent à coeur. On y retrouve M alias Matthieu Chedid évoquant le Cap Ferret, autour de cette passion partagée avec Thibault Cauvin pour le surf, mais également Ballake Sissoko, Erik Truffaz, Didier Lockwood, Christian-Pierre La Marca, Léa Desandre et Adélaïde Ferrière, qui nous font, avec Thibault, passer par Bamako, Agades, Budapest, Séville, Venise ou bien encore New York. Enregistré au mythique Château d'Hérouville qui a rouvert ses portes pour l'occasion après vingt années de sommeil !

Adoubée de façon unanime par la presse internationale, la poétesse londonienne Arlo Parks est la révélation de l'année 2020. La chanteuse n’a fait que gravir les échelons depuis la sortie de son premier single ‘Cola’ en 2018, ses tournées aux côtés de Jordan Rakei & Loyle Carner, jusqu'à devenir le 'BBC Introducing Artist of the Year' en 2020 et la nouvelle égérie Gucci à l'international. Ce premier album est une série de vignettes abordant des thèmes intimes de façon poétique et mélancolique qui ont marqué l’adolescence de la jeune chanteuse. Véritable porte-parole de la génération Z, sa voix douce et rêveuse se pose sur des instrus lo-fi oniriques et des productions teintées de jazz et d’influences R&B : vous ne pourrez pas passer à côté du raz-demarée Arlo Parks !

Sur ce premier album après des EPs acclamés chaque chanson possède le pouvoir d'évoquer des souvenirs et d'exploiter le sentiment de voyager à travers la musique : du single Something's going on à l'énergie incroyable de We give thanks, la synergie entre l'Afrique et Londres jaillit naturellement de tous les titres de Kokoroko.

Ce disque, Julien Daïan nous le raconte comme il raconte la vie, comme il se raconte la musique : en une suite de récits mélodiques dont le style narratif n'appartient qu'à lui, visuel, itératif, référentiel et dont le verbe syncopé découpe puis compile en un patchwork (un cut up?) unique les histoires qui lui tiennent à coeur, des histoires de coeur. On y reconnaît sa patte singulière, des mélodies directes et efficaces, des morceaux plan-séquence qui s'enchaînent comme autant de visions d'un univers complexe et la volonté d'emporter l'auditeur, au dance floor comme à la fenêtre d'un bus Greyhound. C'est aussi le disque de celui qui n'avait pas tout dit, parce qu'il n'avait pas fini de vivre. C'est le disque de celui qui accueille la richesse de ses expériences et de ceux qui l'entourent et lâche les rênes du jazz, du son, et de la joie. Le trublion revient. Cette fois, il est détendu.