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Des chants est-africains rencontrent le jazz dans cette production subtil et contemporaine Omar Sosa a toujours été passionné par l'exploration des cultures musicales africaines et leurs liens avec ses propres racines afro-cubaines. Une tournée en Afrique de l'Est en 2009 lui a permis d'enregistrer des duos avec des chanteurs et musiciens traditionnels locaux. On retrouve des sessions enregistrées à Madagascar avec Rajery, au Kenya avec Olith Ratego, au Soudan, en Éthiopie avec Seleshe Damessae, au Burundi avec Steven Sogo, en Zambie et sur L’île Maurice avec Menwar. Complété par de nouvelles sessions à Paris en 2019 avec le co-producteur de l’album Steve Argüelles à la batterie et Christophe « Disco » Minck à la contrebasse, An East African Journey nous rappelle sa dernière collaboration avec un artiste africain, Seckou Keita sur Transparent Water sorti en 2017, qui avait vendu plus de 5000 exemplaires en France.

Lorsque le pianiste cubain Omar Sosa et le joueur de kora sénégalais Seckou Keita se sont rencontrés en 2012, Seckou aimait Omar pour sa spiritualité musicale, tandis qu'Omar voyait en Seckou une capacité rare à collaborer sans perdre son identité. L'album Suba (l'aube en malinké) fait suite à leur premier album ensemble, Transparent Water, sorti en 2017. Ecrit et enregistré en 2020 pendant le confinement, Suba est un hymne à l'espoir, à une nouvelle ère de compassion et de changement dans un monde post-pandémique. Les onze titres qui composent le disque sont liés par des thèmes tissés tout au long de l'enregistrement. Les chansons parlent d'amitié et de connexion spirituelle, de voyage et de perte, d'espoir et d'optimisme... et, bien sûr, d'un nouveau lever de soleil.