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Scène musicale locale - 64 MusicBox

Le premier album et directement un chef d'oeuvre adoubé à l'époque (2004) par David Bowie himself. Les chansons aux structures complexes changent de rythme et d'ambiance de manière totalement imprévisible, les ombres musicales de Bowie et des Talking Heads s'y côtoient et tout l'album est une réussite totale. Un must absolu des années 2000 rock qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde.

Le printemps 2023 n’a pas fini de nous surprendre en matière de musique. On en veut pour preuve Everything But The Girl qui avait marqué les années 1980 et 1990 s’était séparé suite à leur dernier album nommé Temperamental en 1999 laissant les fans orphelins. On pensait sincèrement que le duo britannique est définitivement de l’histoire ancienne jusqu’à ce que… TADAM ! Tracey Thorn et Ben Watt se réunissent après 24 années d’absence avec leur nouvel album intitulé Fuse. Trop beau pour être vrai ? Et quel plaisir d’entendre la musique d’Everything But The Girl remis au goût du jour et c’est presque surréaliste quand on y repense. Fuse reprend donc la sophisti-pop un brin synthétique qui a fait leur renommée avec des titres soyeux et doucement nostalgiques comme « Nothing Left To Lose » où la voix de Tracey Thorn beaucoup plus soulful reste élégante sur des influences à mi-chemin entre future garage et UK Bass. Et ce n’est que le début car le duo britannique infuse des sonorités un brin discoïdes et modernes qui font un malheur sur des productions modernes que sont « Caution To The Wind » un brin atmosphérique et « Time and Time Again » rompant intelligemment avec cette fusion entre nostalgie et tristesse contemporaine qui fut leur marque de fabrique d’antan. Fuse est aussi l’alliance entre productions électroniques et organiques. Forcément, un brin d’émotions s’invite lors des moments downtempos acoustiques à l’image de « Run A Red Light » ou encore de « When You Mess Up » et l’aérien « Lost », Everything But The Girl n’oublie pas cette lumière qui les a longtemps guidé. Se fondant dans la masse en se remettant au goût du jour avec « No One Knows When You’re Dancing » et « Forever », le tandem Watt/Thorne marche à merveille en réussissant à transporter son auditoire dans des contrées sereines et nostalgiques qui sont aussi caractérisées sur la conclusion éthérée nommée « Karaoke ». C’était un retour totalement inattendu et absolument surprenant pour Everything But The Girl. Fuse se montre plus nostalgique mais plus sage qu’auparavant sans jamais tomber dans le passéisme et dans les gimmicks trop marquants de nos jours. Comme quoi, Ben Watt et Tracey Thorne ne comptent pas partir à la retraite de sitôt. Source: Lesoreillescurieuses.com

Le nouvel album du collectif montréalais débarque avec un discret fracas. Si comme à son habitude la musique y est instrumentale et ses auteur.e.s avares de paroles, c’est bien avec des mots que la bande d’Efrim Menuck entend aussi faire parler d’elle. Des mots au diapason de la vibration apocalyptique de ses notes.

Formé en 2019, Church Village Collective – ou CVC – tire son nom du lieu où le groupe s’est formé, au sommet d’une colline des Welsh Valley, à seize kilomètres du nord de Cardiff. Le groupe est composé du chanteur Francesco Orsi, des guitaristes-chanteurs David Bassey et Elliot Bradfield, du bassiste Ben Thorne, du batteur Tom Fry et du claviériste et percussionniste Daniel ‘Nanial’ Jones. CVC présente une musique riche et mélodique, imprégnée de l’histoire du rock, et agrémentée d’harmonies à trois voix. CVC a connu une année exceptionnelle, avec la sortie de leur EP Real to Reel, acclamé par la critique. Le premier single de Get Real, leur premier album, intitulé « Good Morning Vietnam » est une chanson pleine d’énergie qui témoigne de l’oreille attentive du groupe pour la mélodie. A noter que ce premier album est toujours mixé par Ross Orton (Artic Monkeys) qui était déjà aux manettes pour l’EP. L’album a été enregistré avec amour dans le salon d’une maison d’étudiants à Cardiff, autour d’un seul micro, alors que le groupe était en quête d’un nouveau son. Il a été conçu à partir de l’expérience du groupe et non de leur expérimentation, et donne une vue directe sur le cœur et l’âme de CVC. Tout au long de l’été, CVC n’a pas chômé sur la route, s’attirant une nouvelle base de fans très dévoués grâce à leur shows incroyablement festifs.

Plus de 25 ans de carrière et un son toujours aussi puissant ! Nickelback revient avec Get Rollin', son 10 album studio. Le groupe aux 50 millions d'albums vendus n'a plus rien à prouver au fil des 11 morceaux de cet opus comme sur San Quentin, premier extrait aux riffs explosifs. Chad Kroeger et sa bande sont de retour plus en forme que jamais !

1. Give My Love To London 3:56 EUR 0,99 Acheter le titre 2. Sparrows Will Sing 3:51 EUR 0,99 Acheter le titre 3. True Lies 2:29 EUR 0,99 Acheter le titre 4. Love More Or Less 3:27 EUR 0,99 Acheter le titre 5. Late Victorian Holocaust 4:26 EUR 0,99 Acheter le titre 6. The Price Of Love 2:16 EUR 0,99 Acheter le titre 7. Falling Back 3:49 EUR 0,99 Acheter le titre 8. Deep Water 3:07 EUR 0,99 Acheter le titre 9. Mother Wolf 4:06 EUR 0,99 Acheter le titre 10. Going Home 4:22 EUR 0,99 Acheter le titre 11. I Get Along Without You Very Well

Contient : " Dancing queen " ; " Knowing me knowing you " ; " Take a chance on me " ; " Mamma mia " ; " Lay all your love on me " ; " Super trouper " ; " I have a dream " ; " The winner takes it all " ; " Money, money, money " ; " SOS " ; " Chiquitita " ; " Fernando " ; " Voulez vous " ; " Gimme ! Gimme ! Gimme ! [a man after midnight] " ; " Does your mother know " ; " One of us " ; " The name of the game " ; " Thank you for the music " ; " Waterloo ".

Alors que leur premier EP fête ses 10 ans, le trio indie folk anglais s'apprête à sortir un troisième album, le premier en cinq ans. Depuis 2015, les trois sœurs ont un temps vécu à Minneapolis où elles ont beaucoup créé, prenant davantage le contrôle de leurs productions, et en ont profité pour faire une longue tournée aux Etats-Unis et quelques collaborations, notamment avec le sextet yMusic chez Nonesuch, Leonard Cohen ou encore Paul Weller . Ce nouvel album "Good Woman" a été écrit sur plusieurs années pendant lesquelles le groupe a traversé des épreuves, notamment le décès de leur mère, ce qui donne une certaine profondeur au disque. Il a été enregistré fin 2019 à Londres et co-produit par John Congleton (Sharon Van Etten, Angel Olsen, St Vincent). Il s'agit d'un "disque sur la sororité, la maternité, la parentalité, l'amour, la perte, le changement, essayer d'être une bonne personne, une femme honnête".

L'album éponyme du groupe culte suisse Grauzone dans une édition élargie pour son 40ème anniversaire, qui contient l'album original de 1981 et 9 chansons supplémentaires, ainsi que de nombreuses notes de l'historien de la musique suisse Lurker Grand. Le groupe pionnier de Berne a eu une carrière éphémère mais très remarquée qui a donné naissance à une discographie culte qui fascine et résonne encore aujourd'hui. Composé des membres principaux Martin Eicher, Stephan Eicher et Marco Repetto, ainsi que des membres occasionnels Christian GT Trüssel, Claudine Chirac et Ingrid Berney, ce groupe insaisissable a innové au début des années 80, en expérimentant la musique punk et industrielle, les premiers sons techno, le minimalisme, la new wave, la pop et divers types d'électronique. Avec une approche innovante et raffinée du design, des visuels, des performances, et tout autour du style et de la philosophie en plus de leur superbe musique, l'unité en constante transformation a développé toute une expérience - l'expérience Grauzone : sauvage et imprévisible, mais sophistiquée et cohésive, ou comme l'historien suisse Lurker Grand l'appellerait, "un groupe d'art avec une attitude Punk". Rejetant complètement les règles de l'industrie de la musique et refusant de jouer le jeu de la promotion, des tournées, des calendriers de sortie et des apparitions à la télévision, même s'ils ont eu un succès international massif avec la chanson "Eisbär", le groupe s'est rapidement désintégré dans une gloire défiant toute convention, laissant derrière lui un héritage musical inspirant que le monde entier pourra découvrir et redécouvrir, une génération après l'autre. Cette version étendue de leur premier (et unique) album cristallise magnifiquement le miracle/accident de Grauzone - où la pop et l'expérimentation de la jeunesse se rencontrent à la croisée des vagues (new/cold/no) et de l'industrie, et où les tubes classiques ("Eisbär", "FILM 2", "Raum", "Träume Mit Mir", "Der Weg Zu Zweit"...) s'entremêlent parfaitement avec des morceaux profonds non conventionnels ("In Der Nacht", "Film 1", "Maikäfer Flieg"...). En bref : une musique intemporelle avec une touche d'originalité.

Depuis 2006, The Dodos (Meric Long le chanteur / guitariste et le batteur Logan Kroeber) se sont penchés, presque imprudemment, vers un idéal parfait. D'abord formé avec l'intention de créer un disque qui sonne comme l'intérieur d'une guitare, le groupe a passé les années intermédiaires à courir vers cet objectif platonique. Après avoir été largement acclamé par la critique pour Visiter en 2008, le groupe a tourné sans cesse pendant les 10 années suivantes, jouant dans d'innombrables salles à travers le monde. Maintenant, les Dodos sont de retour avec ce disque méditatif et parfois douloureux dans son émotion. Excavation, au cours de dix morceaux anthémiques et magnifiquement rendus, Grizzly peak se révèle comme cet endroit que Long et Kroeber essayaient toujours désespérément de trouver.

Faut il encore présenter Warhaus : le projet solo de Maarten Devoldere connu pour être l'une des deux têtes du groupe indé numéro un en Belgique : les incontournables Balthazar. Il revient avec un troisième album intitulé Ha Ha Heartbreak. Celui qu'on compare au "Leonard Cohen du millénaire" enveloppe à nouveau sa mélancolie dans des mélodies irrésistibles, légères et entrainantes, portées par des choeurs enjoués, de magnifiques arrangements cinématographiques et des grooves addictifs dont lui seul en a le secret.

La jeune artiste de 19 ans, devenue une icône mondiale, a su s'imposer sur la scène musicale pop internationale avec ses tubes Bad guy, Lovely ou encore Everything I wanted. Elle revient en 2021 avec un opus intitulé Happier than ever. L'anti-popstar a séduit critique et public avec un look singulier, des visuels et des textes forts, une voix murmurée et aérienne.

Laura Cox s'est fait connaître sur YouTube grâce à des reprises de standards de rock/ blues (500 000 abonnés, 105 millions de vues) et a réussi à s'imposer comme la chanteuse-guitariste la plus en vue de la scène rock française, grâce à ses deux premiers albums Hard Blues Shot (2017) et Burning Bright (2019). Après des participations remarquées dans les plus grands festivals européens (Hellfest, Pol'and Rock, Rock Palast... ), Laura Cox s'impose comme la nouvelle étoile montante du rock européen avec son nouvel album Head Above Water. 11 brûlots enregistrés au mythique studio ICP de Bruxelles par Erwin Autrique, mastérisés par Ted Jensen, Head Above Water pousse tous les curseurs dans le rouge vif, confirmant si besoin en était le talent de Laura Cox.

Larry Klein, producteur qui a réalisé River: The Joni Letters d'Herbie Hancock, a monté un projet extraordinaire intitulé, Here It Is: A Tribute to Leonard Cohen. Disponible aux formats CD Digisleeve et 2LP Gatefold, cet hommage sincère au cher ami de Klein, le légendaire auteur-compositeur-interprète Leonard Cohen, présente de superbes interprétations de ses chansons par une formation impressionnante et éclectique de chanteurs invités dont James Taylor, Iggy Pop, Mavis Staples, Norah Jones, Gregory Porter, Peter Gabriel, Nathaniel Rateliff, David Gray, Sarah McLachlan et Luciana Souza.

Une chanteuse-guitariste de blues, un percussionniste spécialiste des rythmes latinos, un joueur de vielle à roue expert des musiques traditionnelles du centre de la France. A priori, ces trois-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Et ils se sont rencontrés, forcément au croisement de routes différentes, et plus précisément sur le crossroad du blues. Au printemps 2017, Tia Gouttebel (chant-guitare), Marco Glomeau (percussions) et Gilles Chabenat (vielle à roue) partent enregistrer dans le Nord du Mississippi, dit 'le pays des collines', là où prolifèrent le kudzu et uneforme de blues hypnotique jadis chanté par Fred McDowell, Jessie Mae Hemphill , Junior Kimbrough ou RL Burnside. C'est un voyage initiatique autant qu'éthique. Ethique, parce qu'ils n'y vont pas pour les clichés touristiques. Plutôt pour un échange de cultures, une vraie rencontre, invitant des locaux à partager leur musique, enregistrant sur le terrain avec un studio mobile.