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Résumé :

Entre cabotages hip-hop et navigations punky-noisy-pop-rock, 10, le bien nommé dixième opus du cosmopolite Peuple de l’Herbe s’avère aussi prodigieux que déroutant. Après plus de 20 ans de navigation et des vents tantôt porteurs tantôt contraires, Le Peuple de l’Herbe revient avec un 10e opus Ten. Sans ne rien renier, pour ce nouvel opus, les quelques mutations, ressenties ces dernières années (instruments additionnels, line-up), ont clairement changé la destination du cap des débuts. Une sorte de retour aux sources, antérieur à la genèse même du groupe, pour un résultat aussi limpide qu’il peut s’avérer déroutant. Ça fleure bon le vécu urbain et on ne saurait s’en plaindre. L’album entier s’écoute avec délectation, comme la BO du film de notre misérable (mais non moins riche) existence de schizo, tantôt désabusé, tantôt survolté par le chaos ambiant devenu si banal. C’est bien simple, si Ten était un premier album, on crierait au génie.